jeudi 26 juin 2008

Le retour.



Toutes bonnes choses ayant une fin, nous sommes rentrées en Belgique la tête encore pleine de souvenirs, de beaux paysages et de bons moments, avec en prime de bonnes couleurs aux joues !

Nous avons découvert une Allemagne bien jolie et une population très agréable.

Que ce soit dans le Palatinat et la vallée du Rhin émaillée de villages pittoresques, de châteaux, de vignobles, de centres historiques…, dans les Alpes bavaroises dont les noms enchanteurs comme Neuschwanstein et Linderhof évoquent Louis II, où les églises baroques défient le temps, où les lacs reflètent les hauts sommets…, ou dans le Parc Naturel de la Forêt bavaroise riche en cités colorées et historiques, en villages où l’artisanat est roi…, partout ce fut « le bonheur »

mercredi 18 juin 2008

Une ville authentique.




Seconde étape de la journée : Regensburg (Ratisbonne) merveilleuse machine à remonter le temps puisque son centre nous replonge aux XIIème et XIIIème siècles, âge d’or de la ville qui faisait alors commerce des denrées venues d’Orient (Regensburg est un port fluvial sur le Danube).
La ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2006. Ce véritable musée à ciel ouvert invite à flâner dans les ruelles pavées ou sur les quais.

Une garnison romaine occupait déjà l’endroit au IIème siècle. En 179, Marc Aurèle y a fait construire un « Castrum » dont nous avons pu admirer les vestiges (ancienne muraille et fragments de porte).

Au XIIIème siècle, Ratisbonne, ville libre dès 1245, devient une importante cité commerciale où des tours sont érigées par des marchants ambitieux et de nombreux édifices romans puis gothiques se construisent.

Epargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, son centre médiéval demeure aujourd’hui intact.

La construction de la cathédrale de pierre grise débuta vers 1260 sur le modèle des églises gothiques française et s’acheva en 1525. Mais les flèches ne furent ajoutées qu’au XIXème siècle.
L’intérieur impressionne par ses dimensions et par ses vitraux.
Une ancienne basilique romane de l’époque carolingienne fut complètement transformée au XVIIIème siècle dans le style rococo cher aux Bavarois (peintures au plafond, stucs dorés, surcharge d’angelots etc…).
L’ancien Hôtel de Ville est somptueux avec ses fenêtres fleuries, sa tour de 8 étages construite vers 1250, son charmant oriel en pierre et son beau portail.

Chaque ruelle avec ses vieilles maisons bourgeoises s’ouvre sur une place entourée elle-même de bâtiments historiques. Bref, tout ici est ravissant.

Encore un mot sur l’histoire exceptionnelle de la ville : au XVème siècle, Franz von Taxis avait établi le système postal européen et ses descendants en conservèrent le monopole jusqu’en 1812. Ils s’établirent dans les bâtiments d’une ancienne abbaye qu’ils transformèrent en château.
Celui-ci est toujours habité par la famille princière Thurn und Taxis.

Ce matin, Staubing.



Et si, aujourd'hui, nous nous intéressions un peu à l’architecture et à l’Histoire ?

A une vingtaine de kilomètres de Mitterfels s’élève une cité pleine de charme : « Straubing », ville baroque aux multiples clochers et tours ; au sommet de l’une d’elles, un couple de cigognes a même trouvé refuge !

La place du marché est particulièrement attractive avec ses maisons colorées aux fenêtres décorées, ses terrasses, ses fleurs, ses statues de pierre et son monument doré.

Nous buvons un café sous le soleil qui est revenu après une journée maussade, grise et pluvieuse.

mardi 17 juin 2008

On se pose !


Décidément, la journée d’hier fut trop bien remplie et relativement fatigante (on n’a plus 20 ans, hein !).

La matinée se passe…en flâneries dans l’appart, lecture des dernières nouvelles sur « 7 sur 7 », classement des photos sur le P.C.
Nous sommes bien déçues, aucun commentaire sur notre blog alors que nous avons publié plus de 220 photos ! Les avez-vous vues ? Nous vous conseillons de les regarder et de nous dire ce que vous en pensez !

Dinette « chez nous » et après-midi tout aussi calme (lecture, Deutch T.V., parlottes…)
Cela fait du bien de se reposer et de ne rien faire de particulier. Les vacances c’est ça aussi, après tout ! Et comme le temps n’est pas très engageant aujourd’hui, nous n’avons aucun scrupule à traînasser.

Pour rappel : cliquez sur le lien suivant :
http://www.webshots.com/user/xdgspr

lundi 16 juin 2008

Du verre, encore du verre.


Levées aux aurores, nous sommes déjà parties à 7 heures pour rejoindre la Glasstrasse, la route du verre qui nous mènera à Arnbrück, le village du verre.

Première halte à Bodenmais pour un bon petit déjeuner.

Arrivée « In das Glasdorf » vers 10 heures. Ici, le verre est roi naturellement.
Il y en a partout : dans les jardins, dans les plans d’eau, dans les arbres, sur les façades… Nous nous dirigeons vers l’atelier Weinfurtner où 2 maîtres verriers nous accueillent et nous font partager leur passion. Les explications en allemand sont claires et précises (du moins, pour Jacqueline qui s’évertue à traduire).
Ils nous charrient bien un peu, mais très gentiment. Nous assistons à l’élaboration d’une sculpture de jardin, d’un vase et d’une boule de Noël, le tout en verre soufflé et d’un petit oiseau en verre plein.
Viennent ensuite les salles d’exposition et les magasins. Indescriptible !
Est-il possible de trouver autant d’objets en verre de formes différentes et de couleurs aussi variées ?

Nous reprenons la route et après le passage d’un col, le Riedelstein, culminant à 1.133 mètres, nous nous arrêtons à Lam pour dîner.
Repas typiquement bavarois : leberkäse mit ei (une sorte de pain de viande avec un œuf à cheval) et de bonnes pommes de terre rissolées.

La petite route touristique nous mène à Furth (prononcez Fourt, car le « U » sans trémas se prononce « OU »).
Un rideau de pluie nous y attend, visite rapide, mais impossible de faire une photo de la ville, pourtant jolie et colorée (église rose bonbon !).

Il est temps de penser au retour, nous prenons la direction de Cham où nous buvons un délicieux chocolat chaud et arrivons à Mitterfels vers 18 h 30.

dimanche 15 juin 2008

Au cœur du Bayerischer Wald.


Aujourd’hui, découverte de la région. Les petites routes serpentent entre les champs cultivés (beaucoup de maïs), les verts pâturages où paissent de belles vaches d’un brun café au lait et les hautes collines boisées.
Nous traversons des forêts mixtes plantées de résineux et de feuillus. A chaque détour du chemin le paysage est changeant. Les villages, dont les clochers bulbeux dominent les toits de tuiles rouges, sont accrochés aux flancs de ces basses montagnes.

Titine nous conduit à Frauenau. Arrivée pile à 10 heures, pour l’ouverture du musée du verre. Celui-ci retrace les trois millénaires de l’histoire du verre dans l’humanité. Y sont également rassemblées de nombreuses œuvres d’artistes du XXème siècle, notamment autour du pop art.
Très intéressant et super instructif !
Après la visite, dîner dans un hôtel chic mais dont les tarifs ne sont toutefois pas exorbitants et la spécialité de la maison (assiette se composant de viande et de poisson !) est un réel délice.

Dans le courant de l’après midi, nous arrivons à Grafenau, village surprenant par ses couleurs étonnantes. En effet, ses maisons peintes de jaune, rose, vert, bleu, rouge brique, orange… se regroupent autour de la rue principale.
Un Eisbar nous tend les bras. Impossible de résister à son appel. Danielle se laisse tenter par une glace « spaghetti » (vanille/crème fraîche façonnées comme des pâtes avec un coulis de fraises imitant la sauce) et Jacqueline par une « Forêt Noire » (vanille/chocolat/crème fraîche, cerises à l’alcool). Terrible entorse au régime, mais tellement bon !

Encore une belle journée ajoutée à nos souvenirs.

samedi 14 juin 2008

Arrivée à Mitterfels.



Il est 8 heures, nous sommes déjà en route. Un dernier regard sur la residenz d’Oberstaufen et nous entamons le trajet qui nous mènera à Mitterfels, sous un soleil timide mais bien présent.
La chance continue à nous sourire. Il n’y a pas beaucoup de circulation et les routes sont excellentes. Vers 9 h 45, nous faisons une halte pour savourer une bonne tasse de café, nectar revigorant. Nous traversons des régions planes et agricoles (différentes cultures telles que le blé et la pomme de terre).

Quittant l’autoroute à la recherche d’un gasthaus ou d’un resto sympa pour dîner, nous trouvons notre bonheur dans la petite ville de Moosburg entre Munich et Landshut.
Nous commandons du filet de poisson pané accompagné d’une kartoffelsalat.

Nous longeons la vallée pleine de charme de l’Isar et apercevons au loin les hautes collines verdoyantes de la forêt bavaroise.
Nous arrivons à destination vers 14 heures et recevons la clef de notre appartement. Celui-ci, conçu pour 4 personnes, est vraiment très confortable : grande chambre, salle de bains, cuisine, living (avec coin repas, salon, lits d’appoint escamotables), balcon fleuri.

Nous nous installons rapidement et décidons de partir à la découverte du village.
A 18 heures nous sommes invitées à une petite réception, le verre de bienvenue pour les nouveaux arrivants. Nous y rencontrons naturellement de nombreux Allemands mais aussi des Finlandais. Visiblement, nous sommes les seules Belges.
L’hôtesse nous présente toutes les activités organisées dans la résidence, les curiosités de la région et les visites à ne pas manquer.

Notre logement se trouve dans la maison rose, 1er étage à droite.

vendredi 13 juin 2008

Vendredi 13, relâche.



Levées vers 7 h 30, nous flânons.
En effet, aujourd’hui, c’est jour de repos. Il pleut par intermittence. Mais qu’importe la météo, nous restons sagement à l’hôtel pour préparer les bagages car demain nous changeons de résidence.
Adieu les hautes montagnes, les lacs cristallins, les chalets en bois…
Nous découvrirons la forêt bavaroise située au nord du Danube entre Passau et Ratisbonne (Regensburg), en moyenne montagne ou des gorges profondes alternent avec de doux vallons.
Il s’agit, paraît-il, de l’une des montagnes les plus anciennes du monde !

La région est traversée par la route touristique du verre qui relie les verreries et les musées dédiés à ce savoir faire. Peut-être pourrons-nous visiter un atelier de souffleurs de verre ?

Le village de Mitterfels où nous résiderons se trouve aux portes du Parc National de la Forêt Bavaroise (près de 25.000 hectares) Avec celle de la Bohême, elle forme un ensemble forestier appelé le «toit vert de l’Europe».
L’itinéraire est établi : nous passerons par Kempten, Landsberg, Munich, Landshut et Straubing, soit environ 320 km.

jeudi 12 juin 2008

Linderhof.



Un choix cornélien s’offre à nous : aller jusqu’à Garmisch-Partenkirchen ou faire un détour vers le château de Linderhof.
Nous optons pour cette seconde destination.
Dans une vallée sauvage dont les souverains de Bavière se réservaient l’usage comme domaine de chasse, Louis II a fait élever sa villa royale.
Ce précieux petit palais n’est que luxe et brillance, décorations à outrance : or, lustres de cristal et d’ivoire, miroirs, pierres précieuses (malachite, lapis-lazulis) et porcelaines.

Dans le parc, des fontaines dorées et des cascades agrémentent des jardins à la française, note inattendue dans ce paysage alpestre.
Le roi y a fait construire une grotte artificielle aménagée pour recréer un épisode de l’opéra Tannhäuser de Wagner.
A l’intérieur de cette caverne : un petit lac portant une barque en forme de conque.
Nous pouvons également admirer dans le parc un pavillon mauresque acquis par le souverain lors de l’Exposition universelle de Paris de 1867, ainsi qu’une maison marocaine.

Après avoir bu un savoureux chocolat chaud « mit sahne » dans l’hôtel du schloss, nous revenons à Oberstaufen.
Il nous reste toutefois presque 100 km à parcourir. La route est sinueuse, encaissée entre de hautes montagnes. Nous faisons une petite incursion en Autriche en passant par Reutte et longeons un magnifique lac aux couleurs turquoise où le soleil couchant se mire.

L’église de Wies.



8 h45, départ pour un long périple.
Première destination : l’église de Wies (26 km de Füssen), classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous délaissons les grandes routes pour les petits chemins de campagne. Formidable ! Notre seule hantise : croiser un tracteur ou tout simplement une autre voiture.

Au bout d’une minuscule route forestière nous découvrons, nichée dans une charmante vallée des Alpes, ce remarque édifice blanc et jaune.
Cette église de pèlerinage, dédiée au Christ flagellé, érigée au XVIIIème siècle est l’expression parfaite du rococo bavarois. La sobriété extérieure contraste avec la magnificence intérieure (stucs dorés, fresques aux splendides couleurs, marbres, statues, retables, colonnes, balustrades etc…).

Après le dîner, nous prenons la route d’Oberammergau, petite ville d’artisans sculpteurs sur bois. Enserrées dans un écrin de hautes montagnes, ses maisons sont peintes de scènes bibliques pour la plupart. Nous n’avons pas assez de nos deux yeux pour admirer tous ces chefs d’œuvres.
La cité doit sa renommée aux représentations du Mystère de la Passion qui s’y déroulent tous les 10 ans.

mercredi 11 juin 2008

De Wangen à Immenstadt.



Ce matin, pas de chance, un épais brouillard recouvre la montagne, le ciel est bas, nuageux, incertain.
Quel sera le programme de la journée ? Inutile de prendre de l’altitude, nous ne verrions rien. Un coup d’œil à la carte : Wangen n’est pas très loin, de plus nous découvrirons d’autres paysages de l’Allgäu.

Nous ne regrettons pas notre choix car la ville est très agréable avec ses maisons colorées et ses jolies enseignes.
Le centre est emprisonné dans d’épaisses murailles.
Les deux rues principales se rencontrent sur la Maktplatz et conduisent à deux portes, la Ravensburgertor (ou Frauentor) et la St Martintor, deux ouvrages carrés agrémentés de peintures.
C’est jour de marché, nous achetons des cerises et de curieuses pêches plates. Celles-ci sont succulentes, très juteuses et le noyau est minuscule.
Une terrasse accueillante nous tend les bras. Une bonne tasse de café nous fera le plus grand bien. A la table voisine, deux dames engagent la conversation en français !

Nous continuons notre périple et arrivons à Kempten.
Nous garons la voiture devant un gasthof. Comme il est midi et demi, nous dînons. Nous arrêtons notre choix sur du poisson accompagné de pommes de terre au beurre. Savoureux !
La ville, capitale régionale, était autrefois scindée en deux : ville monastique gouvernée par un prince abbé et ville impériale soutenue par la bourgeoisie. La Basilique Sankt-Lorenz est fastueuse avec ses peintures, ses marbres, ses stalles décorées de marqueteries de stuc.
La résidence des princes abbés est imposante.
Le reste de la ville n’offre aucun intérêt particulier.

Nous prenons la route du sud qui nous mène à Immenstadt.
Nous flânons dans les ruelles animées où foisonnent d’insolites petites statues en bronze, représentant des scènes de la vie quotidienne d’autrefois.
Quelques achats, un café sur une terrasse, puis nous rentrons à l’hôtel.

Cette fois, le soleil nous accompagne. Espérons qu’il soit encore présent demain !

mardi 10 juin 2008

Neuschwanstein Schloss



Grüss Gott ! (salutations)
Tombant de sommeil hier soir, nous nous sommes couchées à 21 h 30. Un record ! 2ème record : nous sommes levées à 6 h !
Une belle longue journée s’annonce.

Départ à 7 h 30, direction Füssen et les châteaux de Louis II de Bavière.
Les paysages sont remarquables. Quelques arrêts photos et nous arrivons à destination.
Nous allons donc visiter le château de la Belle au Bois Dormant. Nous devons garer la voiture dans la vallée.
Le château est construit sur un éperon rocheux. Comme une ascension de 40 minutes nous attend, nous décidons d’épargner nos forces et montons dans une calèche tirée par deux robustes chevaux.
Il reste néanmoins 15 minutes de marche pour arriver à l’entrée.

Apparaît devant nous la silhouette follement romantique et majestueuse de Neuschwanstein. La visite s’effectue par groupe d’environ 50 personnes. Nous attendons donc près d’une heure pour pouvoir entrer mais cela en vaut la peine : profusion de peintures murales aux thèmes variés mais se rapportant toujours à des opéras de Wagner, lambris dorés, meubles gothiques, une salle du trône dont le décor est à couper le souffle, une grande salle des chanteurs, des cuisines ultra modernes pour l’époque etc…

A l’issue de la visite, nous sommes allées au Marien Brücke qui surplombe une gorge encaissée et d’où la vue sur le château est magnifique.
Retour au parking vers 14 h par un bus qui fait la navette entre le sommet et la vallée.
Pour rentrer, nous prenons une petite route tortueuse traversant des villages plus jolis les uns que les autres. Vers 14 h 30, nous faisons halte à un Gasthof et choisissons deux salades différentes pour dîner. Danielle une « fitness salat » au poulet, Jacqueline une « grieklisches salat ».

Eine stunde später (une heure plus tard) nous continuons notre périple en flirtant continuellement avec la frontière autrichienne sans jamais la traverser.

Un orage se prépare au loin, nous rentrons à l’hôtel avec les premières gouttes de pluie.

lundi 9 juin 2008

A la découverte d’Oberstaufen.




Nous quittons la Residenz sous un soleil radieux et empruntons un sentier pour aller au village. Chaque virage, chaque échappée à travers la végétation nous fait découvrir un paysage différent. Quelle belle région !

Oberstaufen est une petite ville haut perchée, commerçante et touristique sur la Route des Alpes Bavaroises comptant beaucoup de maisons de confection et de bijouteries. Nous flânons dans les ruelles. Certaines anciennes maisons typiques ont conservé leur décor de petites tuiles en bois sur leurs murs. D’autres sont peintes de scènes champêtres et leurs volets décorés sont ajourés généralement de petits cœurs. Beaucoup de femmes, surtout les serveuses, portent encore le costume traditionnel.
Nos pas nous guident vers une superette. Achat de vin (il ne faut surtout pas mourir de soif) de fruits, de pain, de jambon et d’alpenkäse.

Vers 13 h, nous décidons d’aller manger une salade dans un resto sympa : murs lambrissés, plafonds et sols en bois, poêle décoré de faïences, longues tables et banquettes en chêne. Nous y commandons des tomates-mozzarella, un verre de vin blanc local et…une bouteille d’eau (oui, oui !) Cela ne fait pas très Bavarois mais c’est rafraîchissant et rudement bon.

Retour à l’hôtel par le même sentier.
Tout le long du chemin, nous cueillons de minuscules fraises des bois, savoureux dessert pas cher, mais rare !

Nous avons du bol, depuis notre départ de Belgique, il fait beau. Le soleil nous accompagne partout. Le seul jour où il a fait franchement mauvais a été celui ou nous avons quitté Deidesheim et cela nous arrangeait bien.

Après avoir déposé nos achats dans le frigo, nous repartons pour un petit tour à travers bois. Nous nous oxygénons au maximum et revenons avec de belles couleurs.
Aurions-nous attrapé un coup de soleil sur le nez ?

dimanche 8 juin 2008

Une journée à Lindau


Après une nuit réparatrice et un bon petit déjeuner, nous prenons la direction de Lindau situé à 40 km. Nous y avons rendez vous avec Marina, la nièce de Stefan et Danielle, mariée avec Ralph, un Allemand de souche.
Accueil chaleureux et retrouvailles émouvantes. Nous sympathisons avec Luka, leur adorable garçonnet qui fêtera ses 3 ans en septembre.
Il est à croquer…mais quelle énergie !
Nous visitons leur maison. Ils la restaurent petit à petit. Félicitations, elle est vraiment splendide.
Un petit tour au jardin. Beaucoup de fleurs, d’arbres fruitiers, quelques légumes… et 2 canards vraiment marrants, élancés, hauts sur pattes et qui adorent manger les limaces (une bénédiction pour les fraisiers !)

Marina nous prépare un repas copieux et super bon : du bouillon de poule aux coquillettes, puis une tranche de porc accompagnée d’une délicieuse sauce à la crème, de riz et d’une énorme salade variée.
Aïe ! Les kilos ! Il faut aller se dépenser.

Nous nous dirigeons tous vers le port. Sur les quais se dresse l’ancien phare, tour fortifiée du XIIIème siècle.
Nous croisons des «hommes-statues» qui restent figés pendant de longues minutes, mais remercient à la manière des automates lorsque les passants leur donnent une pièce. Un peu plus loin, un artiste joue des airs de musique classique en effleurant du bout des doigts des verres remplis d’eau. C’est sublime et son succès est bien mérité.

Petite halte sur une terrasse. Une tasse de café et une pâtisserie amaigrissante «apfelstrudel» avec une boule de crème vanille.
Nous nous dirigeons vers la vieille ville. Nous nous promenons dans la Maximilianstasse, l’artère principale, la plus commerçante et la plus pittoresque. Nous admirons l’hôtel de Ville peint de jolies fresques, les maisons à colombages et les maisons voûtées à oriels.
Retour à la maison (après environ 7 km sur nos pieds) satisfaits de notre balade.

samedi 7 juin 2008

2ème semaine : Oberstaufen


Départ de Deidesheim vers 8 h 30. Route directe jusqu’à Baden-Baden. Nous décidons de traverser le centre en voiture afin de «visiter les lieux». Nous sommes dirigées dans un tunnel, un énorme tunnel qui traverse la ville de part en part.
Conclusion, de Baden-Baden, nous n’avons vu qu’un trou noir !

Nous estimons que la Route de Vins nous fera perdre trop de temps et décidons d’emprunter la Route des Crêtes de la Forêt Noire.

Nous entamons l’ascension (virages en épingle à cheveux)… et nous retrouvons dans les nuages ! Le brouillard est si dense que nous ne voyons pas à 20 mètres, une vraie purée de pois ! Comme itinéraire plus rapide, on est servi !

Nous quittons la Forêt Noire à Freudenstadt et continuons vers Schramberg.
Midi : arrêt dans un Gasthaus. Le patron nous suggère le plat du jour : des truites fumées à la minute avec une grosse patate en robe des champs (et beurre aux herbes) et une sauce au raifort et airelles. Super !

Nous continuons par Rottweil, Tuttingen, Stockach et arrivons au Lac de Constance. Malgré la brume, le spectacle est grandiose. Nous longeons le lac jusqu’à Lindau et entamons ensuite la montée dans l’Allgau jusqu’à Oberstaufen.
Paysages reposants, très verts, très fleuris… magnifiques !

Nous arrivons à la Résidence Mondy Holiday, immense complexe de vacances à 18 heures.
Nous sommes accueillies par une charmante hôtesse qui parle un peu le français, recevons un verre de Sekt (champagne allemand) de bienvenue et nous installons dans notre petit studio en quelques minutes.
Celui-ci est très sympa, différent du premier appartement mais tout aussi bien agencé. Nous disposerons de tout le confort voulu.

vendredi 6 juin 2008

Souper aux chandelles


Nous avons choisi un plat de poissons (rotzungenfilet, zanderfilet, garnelen - voir dictionnaire), divin !!!
La cuisson : beurre et fines herbes. Le tout accompagné de riz aux petits légumes et d'un verre de vin blanc sec du pays. On est bien loin de la choucroutte à la bière !

Et pour finir, une glace vanille/crème fraîche aux raisins de Smyrne trempés dans un alcool de vin. Un nectar !

Le régime, ce sera pour demain...

Bye bye Deidesheim




Aujourd'hui, relâche. Le rideau tombe sur notre semaine à Deidesheim. Demain, nous installerons nos pénates à Oberstaufen, un village dans les Alpes bavaroises, à 50 km du Bodensee (Lac de Constance).

Jacqueline se lève, comme à son habitude à 6 h 30. Danielle profite encore de la chaleur du lit et des bras accueillants de Morphée jusqu'à 7 h 45. Relax ! Nous avons le temps !

Petit déjeuner. Un clic sur internet. Zut, aucun message, aucun commentaire !
Et nous qui nous donnons tant de mal !

9 h. Nous papotons. Reclic sur notre blog. Ah ! un commentaire. C'est rassurant, cela nous fait rudement plaisir. Merci Corine !

Danielle établit la liste des activités du jour. Bof ! Boucler les bagages ! Cela coule de source !
Etudier l'itinéraire pour demain. Grande question : prendrons nous la route la plus directe ou non ? Nous optons pour un compromis entre les deux solutions : au début du parcours nous visiterons la Forêt Noire en suivant la Route des Vins (encore une !) et en passant par Baden-Baden, Bühl, Achern, Oberkirch et Offenburg.

De là, nous emprunterons le chemin le plus direct.

Se laver les cheveux, passer à la réception de l'hôtel pour les dernières formalités.
Nous nous prélassons sur la terrasse. Aujourd'hui : pas un souffle de vent et un beau soleil. Nous en profitons donc le plus possible, mais devons nous réfugier à l'intérieur car le jardinier tond la pelouse sous notre balcon.

Petit dîner frugal dans l'appart' : pain complet, fromage, tomate.

Nous allons au Penny pour quelques achats de dernière minute et donnons à boire à Titine (la brave, elle nous conduit partout sans rechigner !).

Le soir, nous choisirons un bon resto,cela changera des "petites" salades quotidiennes. Elles ont beau être très variées et délicieuses, nous voulons goûter à la gastronomie locale.

Le charmant jeune homme de la réception nous conseille la "Deidesheimer Weinkeller" qui propose la cuisine typique du Palatinat et naturellement, d'excellents vins.

jeudi 5 juin 2008

Le Fort du Trifels


En route vers le Fort du Trifels. Très joli trajet tortueux dans la forêt, sous le couvert d'arbres superbes. Arrivée au pied de la forteresse : époustouflant !
Et dire qu'il faut encore monter à pied jusque là ! Prenons notre courage à deux mains. Aucuns regrêts : le spectacle en vaut la peine. Malgré la brume, nous découvrons un site grandiose, impressionnant, un panorama à 360°.
Le château se dresse sur un éperon de grès rouge de 145m de long et seulement 40m de large.
Il fut construit en majeure partie pendant le règne de Frederick II.
Aux XIIème et XIIIème siècles, les empereurs y déposèrent les insignes impériaux (couronne, sceptre, globe impérial, glaive, croix etc...)
Selon la légende, on y conserva même le St Graal.
En 1193, le Roi d'Angleterre, Richard Coeur de Lion y fut emprisonné pendant plus d'un an lorsqu'il revint de la 3ème croisade.
Le château tint un rôle stratégique (garder les routes et la vallée du Rhin).
Au fil du temps, des sièges et des guerres, il est tombé petit à petit en ruines et fut restauré à partir de la fin du XIXsiècle.
Visite épuisante : escaliers en colimaçon, nombreux étages et dénivellations, retour à la voiture par un sentier en pente raide... Danielle ne sent plus ses cuisses, Jacqueline a les genoux qui flagellent. Bref, nous avons bien mérité un café pour nous remettre !!!

Même la pluie ne perturbe pas nos projets...


Il pleut, il pleut, bergère ! Qu'à cela ne tienne, nous avons décidé de visiter Annweiler et sa forteresse perchée comme un nid d'aigle au sommet d'un mont escarpé.

Donc, le matin nous avons visité le village. Superbe ! Des maisons à colombages se mirent dans des petits canaux où tournent des roues à aubes.

Visite du musée où nous avons appris pas mal de choses. Annweiler est un ancien village de tanneurs, drapiers, teinturiers et tisserands. La tannerie a été abandonnée en 1903 après 300 ans de tradition.

Le site était déjà occupé dès la préhistoire comme en témoignent les objets retrouvés dans une caverne toute proche. Puis un hameau s'y est développé au temps des Francs.

Frederick I, Barberousse a fait construire la "Stadtkirche" (église).
Frederick II a élevé Annweiler au statut de ville impériale en 1219, comme en témoigne une charte. La plus belle maison à colombages de la ville s'appelle "Le Kaisereck" et a été construite en 1634.

Après avoir flâné dans les ruelles, nous allons dîner : une "petite" salade. Mein Got ! impossible d'en venir à bout !!!

mercredi 4 juin 2008

A nos lecteurs, avec toute notre affection


Le Père Lachaise local...


Autre curiosité de la ville : le cimetière juif. Worms faisait partie des grands centres de la culture juive.

2.000 stèles gravées en hébreu se dressent dans le plus ancien cimetière juif d'Europe, utilisé depuis le XIème siècle.

Nous n'avons pas quitté la cité sans nous offrir 500 gr de cerises ! Mmmmmm ! un délice !!!!!!

Destination du jour : Worms


Aujourd'hui nous avons fait quelques infidélités à Bacchus et avons abandonné les villages vinicoles pour nous diriger vers une région moins vallonnée, une région de cerisiers.

La destination finale : Worms, ville qui fut avec Speyer, une résidence impériale des bords du Rhin. Elle fut aussi le cadre de la fameuse saga des "Niebelungen" (Légende allemande).

La ville possède aussi une grande cathédrale caractéristique de l'art roman (également en grès rouge) qui date du XIIème siècle.

Dans la crypte sont exposés 9 tombeaux des proches de l'empereur Conrad II (environ 955 - 1055).

Worms est une ville très commerçante (tout le centre est piétionnier) très sympathique, agrémentée de fontaines et de superbes monuments, dont celui, grandiose, de Luther.

Un peu d'histoire : en 1521, Charles Quint convoque la diète impériale à Worms et y fait comparaître Luther (théologien de la Réforme). Celui-ci, refusant de se rétracter, sera mis au ban de l'Empire.

mardi 3 juin 2008

Prozit !


Musée du Palatinat


Nous nous promenons dans le magnifique parc derrière la cathédrale et arrivons au bord du Rhin, qui à cet endroit, est relativement large.

Nous rencontrons Mozart* qui nous tend les bras et nous fait le baise-mains...c'est rigolo !

Ensuite, visite du "Historisches Museum der Pfalz" qui possède d'impressionnantes collections préhistoriques et romaines ainsi que des collections consacrées à l'art, l'artisanat et la fabrication du vin. Y sont aussi rassemblées toutes les pièces appartenant au trésor de la cathédrale et les couronnes des empereurs qui y sont inhumés.

A 5 h 30, nos pieds ne nous portant pratiquement plus, nous reprenons la voiture pour rentrer.


* pour les plus curieux : voir les photos sur le lien.

Speyer


Hier soir, nous avons eu droit à un orage dans toute sa splendeur.

Aujourd'hui, un ciel plombé a remplacé le bleu étincelant et lumineux des jours précédents, mais rien n'arrête le pélerin !

Après nos ablutions matinales, le petit déjeuner et quelques coups de téléphone, nous sommes allées faire nos emplettes.

CHIC !... le ciel se dégage. Un petit soleil timide montre le bout de son nez. En route ! Direction : Speyer (Spire en français), cité historique au passé prestigieux. Sa magnifique cathédrale, le plus grand édifice roman d'Europe, possède une crypte dans laquelle sont inhumés plusieurs empereurs et rois du XIème au XIIIème siècle.

Quand on voit le monument, un seul mot vient à l'esprit : impressionnant !

Nous avons beaucoup de chance : le soleil est à nouveau bien présent.

Nous flânons dans la ville. C'est très agréable : le centre n'est qu'un vaste piétonnier.

La rue principale est bordée de terrasses accueillantes et de boutiques.

lundi 2 juin 2008

Petite incursion en Alsace


Nous avons pris le chemin des écoliers via des patelins plus jolis les uns que les autres : Edenkoben, Rhodt Unter Rietburg, Albersweiler, Dahn, Bad Bergzabern et enfin Wissembourg.

Toujours de splendides maisons à colombages, des sites grandioses , des églises somptueuses.

A Wissembourg, nous avons eu droit aux explications d'une spécialiste passionnée par l'art religieux et l'histoire de la cathédrale.

Comme il se faisait tard, nous sommes rentrées à la maison par la route la plus rapide (vive le GPS !).

Fatiguées, mais heureuses !!!

La route des vins


Journée découverte de la région !

Nous avons suivi la "Weinstrasse" au sud de Deidesheim.

1er arrêt : Kalmit, point culminant du Palatinat. Après une petite promenade, nous sommes arrivées sur la terrasse d'un refuge en bois d'où nous avons pu admirer un formidable panorama sur la plaine du Rhin.
Ensuite, nous avons longuement visité Saint Martin, très joli petit village vallonné. Nous y étions dépaysées : à peu de distance de Deidesheim ce village se distingue de tous les autres par ses constructions en grès rouge.

Superbe église et partout des négociants en vins. Pour dîner : "eine grooosssse salade" (salade verte, concombre, carottes râpées, princesses, tomates, jambon, fromage, oeufs...) Un régal !

Bien lestées, nous avons repris la route, direction Wissembourg (sur la frontière française).

dimanche 1 juin 2008

Neustadt


L'après midi, nous sommes allées à Neustadt (à 8 km), un autre magnifique site qui comporte la plus forte concentration de vieilles maisons à colombages du Palatinat.
50.000 habitants y vivent. Petite info pour les amateurs : au début d'octobre s'y tient une importante fête du vin ...
Bisous à tous

Visite de Deidesheim





Deidesheim est un bourg vigneron très sympathique avec ses jolies ruelles ombragées et ses maisons à colombages. On s'y promène sous des arceaux de vignes !

Le village comporte environ 4.000 habitants très accueillants et se trouve près de Bad Dürkheim dans la Rhénanie-Palatinat, sur la route des vins : la "Deutsche Weinstrasse".

Cette bourgade s'est développée autour d'un château (schloss) au XIII ème siècle mais plonge déjà ses origines jusqu'en l'an 699.

Ja ja, es ist richtig !





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